mardi 30 juin 2009

Oh mon loup...

Dessin réalisé suite à une vision dans un rêve il y a quelques jours et qui m'a marqué, que j'ai essayé de retranscrire comme je peux sur le papier puisque j'ai enfin trouvé l'inspiration et l'état d'esprit pour le faire.
Et puis comme je suis lancée , je rajoute un poème qui n'a rien à voir avec mon rêve mais pas si éloigné non plus ;)

Oh mon loup...

Quand la nuit tombe sur la forêt
Que le hibou chante sa dernière mélopée
Surgit, des temps gravés dans la pierre,
Le loup, roi des sombres mystères.

Immortel songe de nos pensées
Il envoûte nos esprits ensorcelés
Profondeur de son regard inaltéré
Miroir des âmes où plonge les initiés.

Hypnotisée, mes sens m'empêchent de lutter
Tel un aimant je me laisse attirée
Et son cri à la lune ne faisant qu'attiser
Mon attrait pour lui à peine étouffé.

Dans un dernier élan, contre lui je me laisse aller
Ma tête sur ses flancs, je sens mon cœur se dérober
Quand finalement bercée par le souffle de ses soupirs
Je m'endors dans un rêve à n'en plus finir....

lundi 29 juin 2009

A l'orée du champ...

A l'orée du champ...


Vous pourrez apercevoir un papillon virevoltant sur les fleurs....


Un beau cheval vous menant vers l'horizon...


Et enfin découvrir, au détour d'un sentier...

Une belle plume de geai...



Et puis pour terminer, et pour faire écho à Léna et ses papillons ;) la bande annonce de ce film que j'adore "Le Papillon" sortie en 2002, avec Michel Serrault, acteur qui me manque personnellement, et Claire Bouanich qui joue le rôle d'une petite fille touchante et espègle comme j'aime. Film que j'ai vu et revu plusieurs fois. Avec à la suite, la chanson du générique à écouter :)




dimanche 28 juin 2009

La thèse sur rien

Parce que j'adore le couple Agnès Jaoui et Jean Pierre Bacri et leur caractère, dans lequel je me retrouve parfois :P et avant que je mette un billet plus avec des photos de nature, et tout simplement parce que ça fait du bien, surtout quand on en a besoin. Un petit extrait de "On connait la chanson":


dimanche 21 juin 2009

Besoin de faire une pause

J'ai relu des écrits que j'avais mis sur le papier ou dispersés sur le net ces derniers mois, voire plus, et il m'est apparu comme une évidence que je tournais en rond.
Oui par peur de vivre, de prendre des risques, je tourne en rond et je ressasse inlassablement les mêmes pensées dans mon esprit. Je cherche des causes dans des évènements passés ce qui fait qu'au lieu de dépasser et de m'en détacher, je les revis et je me cache habilement derrière. J'en crée une justification à mes états d'âme, et même s'ils en sont en partie la cause, les revivre sans savoir s'en déconditionner ne rime à rien. Oui mon vécu, mon histoire familiale, et mes pensées me conditionnent dans mes schémas de vie. Mais toujours les mêmes mécanismes dans lesquels je m'enferme et me protège et même s'il faut savoir se protéger, l'armure que je crois avoir construite, mais qui n'est qu'illusion, n'a que pour effet au final d'être si lourde au point de me donner le sentiment de stagner et de m'isoler.
Oui ma perception s'affine, j'arrive à mieux savoir observer et discerner ce qui m'entoure qu'avant, ou du moins je le crois, mais souvent plus pour les autres que pour moi-même. L'introspection pour laquelle j'accorde tant d'importance, est en effet nécessaire mais elle ne peut être qu'utile et aboutie à mon sens, si elle amène aux actes et au déblocage, non pas au ressassement incessant perpétuellement centré sur des mécanismes égocentriques
Tout me ramène à écouter les autres, parfois conseiller ou du moins donner son avis, auprès de personne à qui je tiens, et je reviendrai pas dessus, mais aussi pour me sentir utile et exister quand le propre sens et les actes de ma vie m'échappent. Mais les mots et les évènements de la vie des autres résonnent aussi en moi.
Ne pas se livrer si peu, ou indirectement, esquiver habilement, revient à ne pas me donner le droit d'exister. Eviter d'ennuyer , de déranger et pourtant attendre que les autres lisent entre les lignes, comprennent par eux-même et aller jusqu'à parfois leur en vouloir de ne pas voir alors que c'est moi qui ne sais pas l'exprimer, qui ne demande pas parce que je crois qu'ils ne comprendraient pas, ne sauraient pas, n'y pourraient rien et que mes états d'âmes m'appartiennent et pourtant...je reste en suspend en attendant...
Ces mécanismes cela va un temps, mais pour pouvoir recevoir il faut apprendre à donner de soi et inversement...pour pouvoir se décentrer de soi, il faut aussi pouvoir donner de soi aux autres et ne pas être toujours dans l'attente de ces autres...Je dois sans doute apprendre à demander, à exprimer autrement qu'entre les lignes, moi qui conseille tant aux autres de le faire...Mais les conseillers ne sont pas les payeurs...
Je ne m'autoflagellerrai pas, ça ne résoudrait rien et rajouterait un problème sur un autre. Il ne faut rien renier car chacun a son évolution, mais il faut aussi savoir tirer les leçons concrètes et applicables de la vie pour pouvoir avancer.

Ces derniers temps lors de balades dans la nature, j'ai régulièrement croisé le chemin de geais, oiseaux que je ne voyais jamais auparavant. Pourquoi je raconte ça? Un vol de geai , c'est sans doute anodin, pourquoi y voir un sens? C'est irrationnel , ce ne sont que des coincidences...peut-être... mais par rapport à mes conceptions de la vie, à ma spiritualité, j'avais le sentiment que pour moi ça ne l'était pas et je me suis interrogée sur la symbolique que les amérindiens du nord y accordaient, parce que le sens qu'ils accordent aux choses souvent me parle. La symbolique du geai est celle d'apporter la clarté dans des situations sombres ou troubles, de faire disperser les nuages. Soit... Puisque c'est nous qui donnons l'importance aux choses de la vie, aux signes que nous pensons percevoir ou nous sentons intimement, et le sens qui leur sont liés et parce que pour moi cela résonne, c'est sans doute l'essentiel.

Tout ça pour dire, et je précise que je ne vais pas mal sinon je ne pourrais pas formuler les choses de cette façon, mais juste que j'ai besoin de faire une pause, et surtout aller au delà de mon introspection pour en tirer les conclusions nécessaires, concrètes et donc trouver le courage en moi, ou si je l'ose en demandant aux autres de l'aide, pour les appliquer...

jeudi 18 juin 2009

Perles d'écoles

En me baladant sur le net à rechercher des perles du bac de philo ,oui j'avais que ça à faire, et oui parait que c'était ce matin, ça me rappelle des souvenirs...hum..., je suis tombée sur cette perle d'un contrôle d'un lycéen en géographie. Ça m'a bien fait rire et j'avoue qu'au moins il a de l'imagination, même si ça a pas l'air d'être au gout du prof :P
Faut bien lire les légendes, puis à la fin l'explication en bas ;)
Cliquez sur la carte pour qu'elle soit lisible.


Et puis un autre en math:



A la question:
"Sachant que les ondes radio se déplacent à la vitesse de la lumière, déterminer le temps que mettrait un sms envoyé par un extra terrestre proche de l'étoile polaire à nous arriver ?"

Réponse:

En même temps, moi je trouve que c'est une bonne réponse ^^

Et puis une petite dernière, mais juste une excuse cette fois.


Remarquez au moins c'est honnête ;)

Et pour finir quelques perles dans des annotations de profs:

"Montrons nous donc un tantinet positifs : il rend peut-être ses copies blanches, mais jamais en retard."

"Des efforts désespérés ont été constatés pour se rapprocher de la fenêtre."

"A touché le fond mais creuse encore..."

"Participe beaucoup..à la bonne ambiance de la classe, se retourne parfois pour regarder le tableau..."

"Hiberne, probablement. "
1 ou 2 trimestres plus tard: "Printemps arrivé, toujours pas réveillé"

mardi 16 juin 2009

Ton étoile

Ton étoile

Au soleil couchant j'ai chanté ta peine
Pour que brûle la souffrance, la violence et la haine
J'ai soufflé sur le feu pour attiser la braise
Pour enfin tout balayer du haut de la falaise.

Le vent chante à travers les pierres
Leurs voix se répandent au souffle de la terre
Il joue pour toi pour te guider et t'apaiser
Là où les mots n'ont plus leur rôle à jouer.

Les étoiles se répondent depuis la nuit des temps
Scintillant entre milles feux dans la profondeur du firmament
L'une d'elle ne brille que pour toi
Là où les autres regardent mais ne voient pas.

Elle est la parcelle de lumière qui éclaire la mémoire
Celle qui jamais ne te laissera choir
Elle guide la route des âmes et des esprits
Et d'une étincelle elle insuffle l'espoir d'un souffle de vie




dimanche 14 juin 2009

Léonard Peltier



"Je reconnais mes insuffisances comme porte-parole, mes nombreuses imperfections comme être humain. Et déjà, comme les Aînés me l'ont enseigné, oser prendre la parole est mon premier devoir, ma première obligation pour moi-même et pour mon peuple. Parler à votre esprit et votre coeur est la Voie Indienne. Dans la Voie Indienne, la politique et le spirituel sont une seule et même chose. Dans la Voie Indienne, vous ne pouvez pas croire une chose et en faire une autre. Ce que vous croyez et ce que vous faites sont la même chose. Dans la Voie Indienne, si vous voyez votre peuple souffrir, l'aider est une nécessité absolue. Il ne s'agit pas d'un acte de charité ou d'assistance sociale, c'est un acte spirituel, une action sacrée."


Léonard Peltier

Je voudrai rendre hommage, et par la même dénoncer l'inacceptable, parce que cela me touche par rapport à mon approche de la vie, mes croyances, mais aussi en tant qu'être humain tout simplement, en parlant ici de Léonard Peltier, militant amérindien, condamné à mort et emprisonné le 2 juin 1977 soit depuis 32 ans aux états unis sous des accusations falsifiées. Il est aujourd'hui le plus vieux prisonnier politique, d'un pays qui se veut démocratique mais dont sait que les droits de l'homme y sont en permanence bafoués.

Le véritable tort de Léonard Peltier? Sans doute celui d'être "Indien" et vouloir défendre le droit de ce peuple....Il avait établi une organisation, AIM: American Indian Movement, organisation non violente, mais dont les actions étaient spectaculaires pour faire parler de la cause des amérindiens, par exemple l'occupation du Bureau des affaires indiennes à Washington. Très vite cette organisation fut considérée comme subversive par le FBI et ses leaders des ennemis potentiels des Etats-Unis.

Vous pouvez trouver un article très interessant à ce sujet sur l'histoire du mouvement indien et de Léonard Peltier: http://www.monde-diplomatique.fr/2002/12/BERTET/17255


"Peindre est un moyen d'examiner le monde, ce dont le système judiciaire des Etats-Unis m'a privé. C'est un moyen de voyager au-delà des murs et des barreaux de ce pénitencier. A travers mes peintures, je peux être avec mon peuple, en relation avec ma culture, ma tradition et mon esprit. Je peux observer de jeunes enfants souriants danser dans leur costume traditionnel, voir mes ancêtres en prière, soutenir le regard intense d'un guerrier. Lorsque je travaille ma toile, je suis un homme libre."



Dans un livre "Ecrits de prison: le combat d'un indien" qu'il a écrit il y a presque 10 ans :

"j'ai décidé que le temps était venu d'écrire, de mettre en mots mon testament personnel, non pas parce que j'ai l'intention de mourir, mais parce que j'ai l'intention de vivre. Ceci est la 23e année que je passe en prison pour un crime que je n'ai pas commis. J'ai un peu plus de cinquante-quatre ans aujourd'hui. Je suis donc ici depuis l'âge de 31 ans. .. L'espérance de vie d'un Indien étant de 45 ans aux Etats Unis, on m'a dit que je devrais vivre deux vies, plus 7 années pour voir le jour de ma libération, fixée en 2041. J'aurai alors 97 ans. Je ne crois pas que j'irais jusque là. Ma vie est une souffrance qui n'en finit pas. J'ai l'impression d'avoir passé cent vies en prison. C'est peut-être le cas. Mais je suis prêt à en passer des milliers d'autres pour le bien de mon peuple. Si mon emprisonnement ne faisait qu'informer un public ignorant des terribles conditions que les Indiens et les autres peuples autochtones connaissent encore dans le monde aujourd'hui, alors ma souffrance aurait et continuerait d'avoir un but."


Le 11 octobre dernier lors d'un rassemblement ayant eu lieu à Paris en faveur de la défense des peuples indigènes d'Amérique, le président du Comité de soutien à Léonard Peltier a lu ce texte:


« Salut à tous mes parents présents partout dans le monde ! Je suis particulièrement désolé de ne pas pouvoir être parmi vous aujourd’hui. Je suis profondément honoré de pouvoir vous parler même si c’est par la voix de quelqu’un d’autre. D’abord, je veux vous féliciter pour le dévouement avec lequel vous défendez les droits des peuples indigènes partout dans le monde. La prison est une façon d’approfondir sa réflexion comme cela doit être le cas, je suppose, de toute forme d’isolement.

Dans ma réflexion, je suis souvent parvenu à la conclusion que ma relation avec le Créateur, ma famille, notre terre, mes amis et parents indigènes est la chose la plus importante pour moi. J’essaye de suivre ce qui se passe dans le monde par tous les moyens de communications possibles. Je sais que beaucoup d’entre vous sont persécutés et chassés de leurs maisons dans leurs propres pays. Je sais que beaucoup d’entre vous sont exploités, que leurs ressources leur sont arrachées et je sais aussi que souvent vos frères sont tués parce que des multinationales veulent s’emparer des richesses de votre terre.

Je veux que vous sachiez que pour moi nous avons un ennemi commun. Cet ennemi commun a plusieurs visages. Il parle différentes langues et porte différents uniformes. Mais sa motivation reste toujours la même ; cet ennemi est motivé par son obsession de la richesse et par son avidité, arrachant toujours à la terre plus qu’il n’a besoin. Je ne peux pas dire que je connais la solution pour notre survie. Je suis sûr qu’il n’existe pas une seule réponse mais je crois vraiment que quelle que soit cette réponse, elle doit commencer par s’appuyer sur nous. Nous devons trouver les moyens de nous rendre forts, de rendre nos enfants forts, de rendre notre foi forte ainsi que notre lien avec le Créateur.

Nous devons apprendre à utiliser les outils d’aujourd’hui pour nous protéger demain contre les défis de leur avidité. Nous devons sans relâche enseigner à nos enfants à se défendre. Nous devons sans relâche mettre en garde nos enfants afin qu’il ne deviennent pas comme notre ennemi. Nous devons avec acharnement apprendre à nos enfants à respecter notre Mère Terre, le Créateur, leurs amis et à comprendre la vision de leurs frères, en restant vigilants et très attentifs à leurs terres et leurs ressources.
Quelqu’un a dit un jour que la plus grande bataille qu’un guerrier doit mener est celle qui est à l’intérieur de lui-même. Nous devons nous développer d’abord et ensuite savoir faire preuve d’autodiscipline et de respect de nous-mêmes au sein de notre propre communauté. J’ai vu maintes et maintes fois que certains de nos frères se sont détruits eux-mêmes à l’intérieur de leur propre organisation avant d’affronter leurs ennemis.

J’espère n’avoir offensé personne par mes paroles ; je suis simplement honnête et je souligne les défis les plus importants auxquels nous devons faire face. Nous ne pouvons exiger la défense de nos droits, le respect des autres et la liberté sans être en position de force. Un des moyens pour accroître notre force est de rechercher continuellement à développer notre réseau de relation, à former des alliances comme nous le faisons aujourd’hui.
Aussi nous devrions chercher à apprendre au monde nos traditions qui nous ont permis de survivre ainsi que la plus grande œuvre du Créateur qui est notre Mère Terre. Nous devrions apprendre au monde que le technologie la plus moderne dans tout l’univers est celle du Créateur. La chose la plus productive que nous pouvons faire et de rechercher à vivre en harmonie avec cette technologie, avec l’environnement que le Créateur nous a offert. Et peut-être qu’en développant cet enseignement nous trouverons un moyen de détruire nos ennemis en les transformant en amis. Dans le même temps, nous devons rester forts et rendre forts nos enfants. Nous devons faire avancer nos réseaux et nos alliances.

Mon cœur et mon amour sont avec vous, de même que mes pensées et mes prières.
"


Je vous laisse sur ces paroles....


vendredi 12 juin 2009

Le RSA ça sert à ça...

Mais à quoi exactement?

Je préférais éviter parler des lois et de la politique de cette mascarade de gouvernement en place, sur mon blog, mais dénoncer ce qui me semble qui doit l'être, fait aussi partie de ma personnalité et de mes revendications. Et il y a des sujets sur lesquelles je ne peux me taire car à mon sens il faut que la véritable information circule et non pas celle qu'on nous sert prémachée dans les médias à la botte de ces politiciens.

Alors que circule la propagande sur les avantages du RSA (Revenu de solidarité Active... oui faut toujours un nom pompeux qui veut rien dire mais qui sonne bien...) et d'ailleurs elle a couté combien cette pub...? Autant d'argent gaspillé qui pourraient justement servir à l'emploi , tout comme le nouveau logo de Pôle Emploi qui coute 500 000 euros... je ne vais pas m'attarder sur le bienfait ou non de ces nouveau dispositif qui à mon sens n'encourageront sans doute que plus de précarité dans le travail...D'ailleurs preuve est faite avec des salariés en CDI qui ont été remplacés par des employés en RSA à Marseille, et oui ça coute moins cher en les faisant travailler autant...l'affaire en justice est en cours.. Mais je veux surtout insister sur le contenu du formulaire de demande.

Oui donc, pendant qu'on endoctrine la masse à faire croire que c'est un bon dispositif, quelques personnes voulant faire la demande ont été scandalisée quand elles ont eu le formulaire sous les yeux.
En effet ce formulaire par de nombreux aspects est une atteinte à la liberté des données personnelles. D'ailleurs Actuchomage, (article: ici) association de défense de chômeurs et des précaires vient de contacter la presse pour en faire parler ainsi que la CNIL (Comité national de l'informatique et des liberté individuelles) pour qu'ils en examinent la conformité, alors que c'est quand même un document officiel...

On retiendra essentiellement deux choses, en dehors des nombreuses informations personnelles qui sont demandées.

La première est cette question que l'on retrouve en page 2:

-"Vos droits à pension alimentaire", pour les «célibataires vivant seul(e)s» on lit : «Percevez-vous une pension alimentaire ? OUI - NON
Si non, vous êtes susceptible d'engager une action envers vos parents pour obtenir une pension alimentaire. Si vous souhaitez être dispensé de cette démarche, précisez le motif (logé gratuitement par les parents, aide financière versée par eux…)»

Ce qui veut dire?
Comment interpréter le susceptible? Est-ce une obligation?
En résumé un célibataire majeur vivant seul mais qui ne pourrait subvenir à ses moyens pourrait (devrait?) intenter un procès à ses parents pour qu'ils leur versent une pension alimentaire?
Jusqu'à présent un étudiant de moins de 25 ans, ou un enfant mineur pouvait faire une demande de pension alimentaire auprès de ses parents puisqu'il n'avait droit à rien. Dans ce questionnaire il semblerait donc que n'importe quel célibataire vivant seul serait à même , voire devrait la demander....
Etant donné qu'on peut se retrouver à n'importe quel âge dans les conditions pour toucher le RSA, j'imagine bien la personne de 50 ans, licenciée, ayant épuisé ses droits de chômage, trop vieux déjà pour être recruté (et quand même faudrait-il qu'il y ait du travail digne de ce nom...) intenter un procès à ses parents pour qu'ils lui versent une pension...et s'ils ne sont plus vivants, il intentera un procès à ses enfants...? Ses amis? Non je ne plaisante même pas puisque page 3 et il est écrit dans le cas où l'on recevrait une pension alimentaire de«Précisez qui vous verse cette pension (parents, amis, ex-conjoint…)». Et oui sachez le, amis d'une personne se retrouvant au RSA elle risque de vous faire un procès pour que vous lui versiez une pension alimentaire, puisqu'ils le disent....
Mais ils rajoutent aussi dans les personnes pouvant verser une aide financière régulière :"association" Donc un sdf sans ressource, doit déclarer qu'il reçoit une aide des restos du coeur , du secours populaire...? Ca fera ça de moins à lui verser?
Et si on ne veut pas faire un procès à ses parents il faut motiver la raison de la dispense qui pourrait éventuellement être donnée....

Abhérrant...

Mais c'est pas fini puisque si on lit bien le formulaire dans la page de déclaration des ressources, il est écrit:
-Déclarez le montant de l’argent placé (plan d’épargne logement...) ou de votre épargne disponible (comptes, livrets bancaires - ex : livret A...).

Donc quelqu'un qui aurait pu faire des économies par prévoyance avant de se retrouver dans cette situation dont il n'est pas responsable pourrait se voir refuser le RSA jusqu'à ce qu'il y ait tout puisé?
Scandaleux. D'autant plus scandaleux que c'est un viol du secret bancaire. Jusqu'à preuve du contaire, en France, seule l'administration fiscale et la justice peuve outrepasser ce droit si un délit est détecté. Faudrait-il en conclure abusivement que les prétendants au RSA sont d'office considérer comme des délinquants...? Sans aller jusque là, j'imagine surtout que leur espoir se fondent sur le fait que quelques personnes ne vont pas se méfier, ne sont pas au courant de leurs droits et révéler des informations qui pourraient éventuellement permettre de baisser la valeur du RSA auquel ils ont droit, voir de leur refuser tout net.

Alors aujourd'hui des concernés se questionnent. Doivent-ils ne pas répondre au risque de se voir refuser le RSA pour dossier incomplet? Répondre au risque de se voir diffuser des données personnelles qui ne devraient pas avoir lieu d'être, ainsi d'être fichées, et dans le pire des cas après avoir renié des droits sur les informations personnelles et privées se voir refuser le RSA...?

Alors le but avoué du RSA serait de faire baisser d'au moins 10% le nombre de personnes au dessous du seuil de pauvreté à 880 euros...(donc s'ils touchent 881 euros, ça sera bon)...
10 % oui, mais peut-être pas plus faut pas abuser des "bonnes choses"...
Et puis peut-être que ceux qui auraient pu toucher que le forfait de base parce qu'ils n'ont pas de travail, donc l'équivalent du RMI aujourd'hui c'est à dire 453 euros (moins forfait logement pratiquement toujours enlevé à part si on vit dans la rue et encore ...donc aux environs de 400 euros...) comme de toute façon ceux là s'ils ne retrouvent pas un travail ils restent en dessous du seuil, ils nous aident pas à faire remonter ou baisser les chiffres..ils nous font chier quand même....Bon ben... si on peut leur grapiller quelques sous à eux aussi....ça sera toujours ça de pris... Oui bon leur sort ça nous importe peu, nous, enfin eux là-haut, ce qu'ils veulent ce sont des chiffres, les vies et les humains derrière à part pour leur serrer des mains et des votes en plus...

En résumé: aidez vous d'abord les uns les autres (même de manière forcée ) et éventuellement on verra ce qu'on peut faire pour vous...

Et oui comme dit le magnifique slogan publicitaire: "Le RSA ça sert aussi à ça...."

Franchement bravo Martin Hirsch...dire que vous avez succédé à l'Abbé Pierre quand vous étiez à Emmaus...
Oui je sais je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre....

lundi 8 juin 2009

Léna et sa lampe magique aux huit voeux


Par un beau jour de juin, alors que je faisais mon ménage, je ressortis une vieille lampe à huile, l'admirant et la lustrant un djinn en sortit et me demandant d'énoncer huit vœux, sans me dire s'il les exaucerait, mais après tout, ça ne me coutait rien, alors je me suis lancée.

En fait le djinn était une, elle s'appelait Léna et je faisais partie de la liste des désignées volontaires pour ce petit jeu , que de toute façon je relevais parce que pour une fois il me parlait.

Alors c'est parti pour les huit voeux et je sens vu mon esprit confus que ça va encore partir dans tous les sens et que je vais avoir du mal à synthétiser. Je me demande même s'il ne risque pas d'y avoir plusieurs vœux dans un ;o), mais c'est pas volontaire promis! Et si ça se trouve quand je les relirai dans quelques temps, je me dirai que c'était n'importe quoi ou qu'au final c'était pas ça le plus important, mais faisons comme-ci.

1-Me sentir exister, laisser exprimer qui je suis sans entrave et sans me renier, être moi, en faisant ma place dans ce monde et cette société.

2-Voyager, découvrir et aller à la rencontre de mes amis qui parfois sont trop loins.

3-Apaiser mes doutes, mes peurs, plus vivre au temps présent.

4-Et là je vais être volontairement vague: trouver ma résonance.

5-Que les êtres dits humains cessent de se faire aveugler, de se faire manipuler, conditionner dans leur schéma de vie et voient au delà des beaux discours et des idées communément admises et véhiculées. Qu'ils se fassent leur avis par eux-même en observant le monde et la réalité qui les entourent plutôt que de confier leur pensées et leur action à d'autres trop en recherche de pouvoir et qui agissent avant tout pour eux-même , leurs intérèts, leur avidité, et ceux qui les servent et dirigent ce monde au détriment des autres et de la vie.

6-Que l'argent et la recherche de profits cessent de gouverner le monde et les individus pour que la vie reprenne du sens et que chacun comprenne que l'argent ne se mange pas et que ce qui est plus vital ne s'achète pas comme les sentiments, et le temps. Le temps se prend, il se donne, mais on ne revient jamais dessus. Le temps c'est notre vie.

7-Que l'on arrête de stigmatiser, de condamner sans connaitre et sans comprendre. Qu'on laisse chacun mener la vie qu'il souhaite. La vie est plus complexe qu'une simple vision manichéenne des choses.

8-Que chacun s'éveille à soi, aux autres, aux mondes qui l'entourent.Qu'une forme de spiritualité guide les pas, non pas une religion dogmatique, bien pensante, mais une liée au respect de la vie, de la mort, des individus, des animaux, la préservation de la nature...

En fait, je pourrais regrouper mes vœux de 5 à 8 sur une volonté d'un profond changement de société basée non plus sur des valeurs travail-argent-profit-exploitation et destruction mais des valeurs humaines et de retours aux sources, à l'essentiel.

Ensuite mademoiselle la Djinn me demanda de lui dire ce qu'évoquaient ces 8 mots, qui étaient en fait au nombre de 10, mais je ne me formalisais pas ^^ et voilà ce que cela donnait:

Message: celui que l'on attend, celui qui nous touche, celui que parfois on n'ose dire.
Blog: là où nos pensées s'expriment quand parfois il n'y a pas d'autres lieux pour le faire ou surtout pour les partager.
Prix: le plus important est celui que l'on donne aux choses et bien souvent elles n'en ont pas parce qu'elles ne se mesurent sur aucune échelle et leur valeur nous sont propres.
Croix: Ankh, croix de vie Egyptienne, symbolisant la vie, l'éternité et l'amour. Clé de la porte du royaume des morts. Symbole de l''union d'Isis redonnant la vie à Osiris.
Scrap: loisir que je n'ai qu'effleuré jusqu'à présent.
Création: Naissance. Donner la vie, donner de soi, partager avec les autres.
Bonheur: Je ne crois pas que cela puisse être un sentiment permanent. Il ne peut prendre son relief qu'en rapport des épreuves et pour moi bien souvent il se trouve dans des moments simples où l'on prend conscience de la vie en soi et autour de soi.
Vie: chacun la mène comme il le peut et en conscience je pense que c'est encore mieux.
Enfant: jeux, rires, peines, imaginaire. Là où l'on commence à se construire. Et puis il y a ceux qui nous prennent par la main et nous apprennent à être dans le moment présent. Il n'y a pas que les adultes qui apprennent aux enfants, ils nous renseignent eux aussi sur nous-même.
Passion: un volcan, un orage, force, beauté, désir et violence. L'existence mais au delà des mots, et dans l'explosion des sens.

Voilà, tel que je le ressens à l'instant où je l'ai écris avec mon humeur du moment du moins...

Alors je devrais faire passer ce tag à huit personnes, mais comme j'aime pas désigner et que j'aime bien déroger aux règles, je le laisse au gré du vent, chacun faisant comme il le sent.

Et parce que j'aime bien pousser le jeu jusqu'au bout, je le publie à minuit précise un soir de pleine lune...finalement j'ai peut-être bien quelque chose à voir avec les sorcières...héhéhé! =^_^=

vendredi 5 juin 2009

Comment vivre sa sensibilité?




Cela faisait quelques jours déjà que je voulais écrire un article sur la sensibilité, et puis je n'arrivais pas à m'y mettre. Manque de concentration, d'autres choses à penser et puis difficile de trouver les mots pour ce qui nous touche aussi personnellement sans en galvauder le sens.

Définir cette sensibilité parfois à fleur de peau avec précision c'est difficile, ça regroupe un tas de phénomènes physiques et psychiques et si on en venait à en faire une liste, on pourrait se reconnaitre dans certains aspects et pas du tout dans d'autres.

Alors je vais parler de moi ça sera plus simple, de savoir à peu près (oui je dis bien à peu près ;P) de quoi je parle.
Je suis par exemple très sensible aux environnements dans lesquels je suis, je peux y ressentir un grand bien être, comme une oppression. Et si cela peut-être du à un environnement physique c'est à dire une forêt en opposition à une rue de ville bondée de monde, c'est aussi les lieux où des personnes sont présentes. Je ressens si l'ambiance est détendue, ou s'il y a des tensions non-dites. Parfois je me demande si c'est moi qui me fais des films ou projette mes propres ressentis sur les autres, quand d'autres à coté n'ont pas l'air de ressentir la même chose que moi, mais quand je suis amenée à gratter en profondeur ou au fil du temps, je me rends compte que j'étais dans le vrai. Comme cela peut m'arriver seulement en percevant une fois une personne et ressentir ce qu'elle dégage. Je ne dis pas que j'y arrive tout le temps, d'ailleurs je le cherche pas forcément ,mais quand cela se passe c'est souvent malgré moi, sans doute la voie de l'intuition accentuée par l'observation de ce et ceux qui m'entoure. Mais après il y a aussi la difficulté de savoir si ces intuitions sont justes ou pas...et là on se fait des nœuds au cerveau ou alors on met de côté...jusqu'à que...
De fait, je suis sensible aussi aux personnes qui m'entourent et à leur comportement, à ce qu'ils disent ou leurs non-dits, et je me retrouve à m'isoler, non pas que je préfère la solitude mais parce que parfois le sentiment d'être une éponge émotionnelle n'est pas toujours agréable par les effets physiques que cela engendre, comme des maux de têtes face à des personnes trop en tension intérieurement, ou mes propres tensions par rapport à des sentiments que j'empèche d'exprimer. Sans compter nos propres dilemnes intérieurs non résolus qui s'y rajoutent.
Je sais aussi que parfois on peut projeter ses propres réactions et refoulements sur les autres et là est toute la nuance de savoir ce qui est juste entre notre intuition de l'autre et ce qu'on renvoit sur eux.
Je me pose aussi une multitude de questions sur tout et n'importe quoi, je suis curieuse de beaucoup de choses, sur le monde qui nous entoure, la vie, son sens, ses injustices, et aussi j'ai du mal à me détacher de situations contrariantes tant qu'elles ne sont pas réglées. A un point tel que c'est comme si je continuais à les vivre encore après pendant un moment, ou que je met en tension avant qu'elles soient là quand je sais que x évènement ne va pas être simple. J'extrapole et j'amplifie avant que je relativise complètement une fois que j'y suis. Ca c'est plus une forme d'appréhension mais elle est collée à cette sensibilité que j'ai de moi, des autres et de ce qui m'entoure. Et bien sur j'arrive toujours mieux à relativiser et apaiser les autres que moi-même... Les conseillers ne sont pas les payeurs...

Par contre, je connais les effets de paroles blessantes sur moi, ou des personnes qui montent le ton et devant lesquelles j'arrive pas toujours à faire face sereinement et qui peuvent me faire monter les larmes aux yeux ou ma colère dans mon ventre, même si elles disent faux mais tout simplement parce que j'accentue et j'amplifie leur colère et l'impact, en le ressentant doublement, ou parce que j'introjecte trop ce qu'elles peuvent penser de moi et que ça peut me faire mal. J'apprends à y faire face,et généralement je le cache le mieux que je peux, mais on ne change jamais vraiment de nature.
Et paradoxalement, je sais aussi que je peux me montrer forte et ne pas me laisser marcher sur les pieds. Mais l'être humain est un paradoxe ambulant n'est-ce pas? ^^
Parfois l'effet pervers c'est qu'en voulant se protéger de soi et de nos propres réactions, on s'isole et on se blinde à certaines émotions, ou du moins on ne les vit plus parce qu'elles ne se présentent plus à nous. En voulant se préserver du pire, on se préserve peut-être aussi du meilleur.

Je suis sensible à la souffrance morale des autres, et je donne mon écoute, mais comme je me suis aussi rendue compte qu'on pouvait se faire bouffer (les vampires psychiques qui ont besoin des autres et de leur "âme" pour se sentir vivant ça existe) et s'oublier dans ces moments là, je donne moins de moi qu'avant, du moins tant que je me sentirai trop impliquée émotionnellement. Et puis aussi parce que j'ai appris que si on peut écouter, soutenir, on ne peut pas régler les problèmes des autres à leur place et que bien souvent c'est aussi une volonté de ne pas s'attarder sur nos propres problèmes, les oublier pour se sentir exister à travers l'autre et l'écoute qu'on pense lui donner. Et qu'aller aussi dans leur sens ce n'est pas toujours les aider quit à se faire envoyer balader ensuite...mais là faut aussi arriver à gérer le rejet les conséquences liées.
Et puis quand j'arrive à cerner l'autre, et si je me sens trop sollicitée, et reniée voire oubliée dans ce que je suis, ou que la situation m'envahit, j'en arrive même moi-même inversement à me trouver dure et blessante, parce que j'ai du mal à canaliser tout ce qui se passe en moi et toutes les émotions que je ressens dans ces moments là et que je sais pas forcément toujours comment m'y prendre pour dire les choses dans ces moments posément. Alors j'essaye maintenant de prendre du recul, de sortir de la pièce par exemple 5 min si je sens qu'il y a trop de tension en moi, mais ça c'est pas toujours facile ni applicable.

Mais en règle générale cette hypersensibilité, que bien souvent on nous empêche d'exprimer ou dont se moque, fait qu'on contient beaucoup de nos émotions pour beaucoup de raisons. La peur des réactions en face, la peur de nos propres réactions..etc.

Alors c'est vrai que cette sensibilité peut aider à écouter les autres, à être touchée et à s'émerveiller par des musiques, des tableaux, des tas de petites choses qui peuvent paraitre anecdotiques pour certains. Il parait qu'elle aide à la créativité et à l'imagination...
J'essaye aussi de faire attention à ce que je dis, à ne pas blesser mais c'est parfois à mes dépends alors du coup ça réveille des colères à fleurs de peau.C'est difficile de parfois apprendre à tout gérer, à tout canaliser. Etre à l'écoute de soi-même, de l'autre, de ses émotions, de celles qu'on ressent...etc etc....tout un tas de sentiments entremêlés qui ne rendent pas toujours la vie plus facile.

Pour certains il parait que c'est une force, pour d'autres une faiblesse.
Moi je pense que cela dépend des situations, de ce qu'on en fait et de la manière de l'appréhender selon les périodes de notre vie.
Alors j'ai pas forcément trouvé la réponse idéale à la question de "comment vivre avec sa sensibilité?"Mais dans tous les cas, ça fait partie de moi, alors il faut bien que j'apprenne à vivre avec. :)


lundi 1 juin 2009

Dans l'antre




Dans l'antre

Traces de pas dans la terre

La peur cache tes colères
Le bruit du vent dans les branches
Et ces yeux qui vers toi se penchent
Le battement de ton cœur s'accélère
Tu recherches de l'air

Ton corps tremble de peur
La nuit te plonge dans la terreur
Tu sens leurs souffles sur ta peau
Et leurs cris jusqu'à tes os
Tu cours jusqu'en perdre haleine
Sentant ton sang battant dans tes veines
Tes larmes s'échappent de tes yeux
Tu souffles inspirant la crainte de tes aveux
Songeant la perte des adieux
Qu'y a t'il au delà des cieux?



En fait j'avais écris ce poème en m'inspirant d'un dessin que j'ai fais, basé sur le chaperon rouge mais en plus sombre courant dans la forêt avec des monstres et esprits le poursuivant. Mais il rend vraiment pas là donc je le garde pour moi, et j'en ai mis un autre à l'aquarelle. En même temps ce dessin et ce poème ne sont aussi qu'un prétexte pour exprimer des choses plus personnelles, même s'il faut pas chercher un sens dans chaque phrase, ni tout prendre au premier degré, vu que parfois je me laisse entrainer par les mots et les ambiances dans lesquelles je pars en songe.

I Walk Alone