mardi 31 mars 2009

Le printemps

Cet après-midi j'ai profité du beau temps pour aller me faire une petite balade.
J'ai la campagne à 30 min à pied, hé oui ça grimpe et faut passer les routes qui contournent la ville et les zones industrielles, mais après que ça fait du bien!

Premiers bourgeons qui pointent sur les arbres. Premières fleurs qui dévoilent timidement leurs pétales. Le soleil qui chauffe doucement la peau.Un léger vent frais qui nous dit que nous sortons juste de l'hiver. Et puis des petits papillons dont la couleur se confond encore avec la terre et les feuilles sèches, mais bientôt leurs couleurs s'illumineront. Des canards qui profitent pleinement de ce temps printanier au bord d'un étang. Un rapace qui tourne et tourbillonne dans les airs. Des corbeaux qui ramassent des brindilles pour leurs nids. Un geai qui passe et qui chantonne. Et les premières hirondelles qui s'amusent et virevoltent. Oui j'ai vu mes deux premières hirondelles du printemps et rien que ça, ça m'enchante!

Petites photos de la balade:


lundi 30 mars 2009

Les liens du passé

Debout à la fenêtre. Songeuse. Il fait nuit.
J'observe les lumières de la ville s'étendant au loin.
Mes pensées se bousculent dans ma tête. Mais dehors tout est calme, juste des bruits lointains me parviennent.
Je lève la tête, je peux voir le ciel loin et dégagé ici, je surplombe et j'observe les étoiles.
Un jour, je les rejoindrai. Peut-être enfin trouverais-je la paix. Et ma vie...une goutte de pluie...
Seule face à moi-même, je rêve.
Je rêve ma vie sans toutes ces chaînes.
Toutes ces chaînes que je me crée moi-même.
Et toutes celles dont on m'a liée.
Pourquoi se laisse t-on enchainer?
Comment peut-on se délier de tous ces liens du passé?
Ceux qui vous ont malgré tout créée.
Pourquoi n'ont-ils jamais pu me montrer comment il fallait aimer sans s'entredéchirer?
Pourquoi m'avoir faire endosser tous ces fardeaux que vous n'avez jamais su délaisser?
J'aurais tant aimé entendre ces mots que je ne me souviens pas d'avoir entendu des lèvres effleurés. Et moi, du coup, j'ai tant de mal à les laisser s'échapper.
Mais on a toujours quelque chose à reprocher, et rien n'y fait.
J'ai alors pardonné. Parce que je sais que l'on fait comme on peut, avec ce que l'on est, et aussi ce que l'on nous a donné.
Mais j'aurais tant aimé...
Et à toi mon père, trop renfermé sur toi, enfant, je te le disais...que même si on n'a pas appris, on peut essayer de montrer.
Mais je n'ai pas été écoutée, ou alors n'ai-je pas trouvé les mots pour te parler.
Je suis même allée jusqu'à te provoquer, mais je n'ai récolté que ce que je redoutais parce que tu ne comprenais ou n'arrivais pas à me montrer ce que je souhaitais. Même si sans doute à ta façon tu le faisais.
J'en ai pleuré.
Je n'ai jamais été maltraitée loin de moi cette idée, et encore moins une innocente victime n'ayant rien à se reprocher, mais personne n'y a rien gagné.
Et même si au fond je savais que je l'étais, j'avais besoin qu'on me dise, que tu me dises, que je puisse être aimée pas juste parce que je faisais ce que de moi on attendait, mais pour ce que j'étais.
J'ai alors guetté dans ce qui ne se disait , les signes que j'attendais.
Je m'y suis malgré moi habituée et je n'ai pas appris non plus à le dire ni à le montrer, trop de pudeurs et des mots avalés.
Et à toi, ma mère, qui a su m'aimer, me le montrer à ta façon, peut-être trop couvée, comment pourrais-je te le reprocher, mais qui n'a pas appris à te respecter ni à exprimer tes émotions refoulées et qui en a payé et en paye les effets...
J'aimerai te porter, t'aider , mais les rôles se sont parfois trop inversés et je n'arrive plus à composer avec mon impuissance à peine masquée.
Et toutes ces disputes qui se créent...et je ne comprenais plus ce que pouvait vouloir dire aimer.
Si c'était comme ça la seule manière de parler, de dire ce qu'au fond de soi vous n'arriviez plus à exprimer. Tout ce que l'autre ne voulait ou ne pouvait écouter.
Être ensemble, est-ce voué à ne plus pouvoir se supporter, mais rester jusqu'à se renier...?
J'ai grandi avec cette idée..
Vous habituant à cet amour pour moi falsifié.
Malgré tout je comprends , j'en connais les raisons lointaines et inavouées, et que vous ne maitrisez, mais cette idée me dérangeait n'arrivant pas à laisser de côté toutes les craintes que je m'étais créées, et que malgré vous vous m'avez en partie inculquées.
Mais j'ai continué à avancer et malgré tout je sais que je vous aime, même si le dire n'est pas sans peine, pour qui a trop retenu ses sentiments cachés.
Je sais que vous avez fait ce que vous pouviez et que vous continuez.
Je connais aussi vos blessures d'aujourd'hui et vos carences du passé.
Avec lesquels vous aussi vous composez.
Mais ça m'a manqué, même si rien n'est jamais parfait.
Ce ne sont pas des reproches, juste des regrets.
Même si certainement ces mots jamais vous ne les lirez.
Mais maintenant je dois essayer de composer avec tout ce que je n'arrive pas à mettre de côté.
A quoi sert de remuer le passé, s'il ne peut vous aider.
J'aimerais une main pour me guider.
Mais si je ne sais l'attraper, j'ai tout aussi peur de la happer ou de la voir subitement s'envoler.
Je ne veux nullement de la pitié, ni être celle dont le défi serait à relever, car j'ai déjà donné.
Mes ailes s'y sont brulées.
Je ne veux plus de ces craintes qui m'empêchent de me laisser aller à aimer et à l'exprimer, me projetant toujours dans l'idée que je puisse me tromper.
Personne ne le sait d'avance si cela peut marcher et combien de temps durer.
Mes peurs j'aimerais alors les déposer dans un coffre scellé, dont je perdrai la clé.
Je pourrai alors m'abandonner, sachant aimer, voir l'être aimé, plus que les objets de mes craintes peut-être infondées....

samedi 28 mars 2009

Y'a des jours comme ça...

Y'a des jours comme ça et encore c'est pas fini, où on se dit qu'on aurait mieux fait de rester dans son lit.
Mais forcément quand ça sonne à l'interphone à 9h du mat, certainement pour un colis que j'ai commandé, je l'aurai un autre jour, et qu'on est pas levé et qu'on a eu mal au crane toute la nuit et que ça continue, ça commence mal...Alors une heure à près on se lève et ça resonne...on réponds et rien et là on se rend compte que c'est le facteur pour le courrier (même pas envie d'aller voir quel courrier , facture ou autre j'ai) qui peut pas rentrer mais qui réponds même pas, ça fait plusieurs fois qu'il fait le coup. Mais oh ça le tuerait de se présenter et de dire bonjour non!
Bon et le mal de crane qui passe pas.
Puis des putains de klaxons qui n'en finissent pas, pour annoncer le bonheur conventionnel de ceux voulant annoncer à la terre qu'ils vont se marier. Ah oui on est samedi...Hé bien moi j'en ai rien à foutre, qu'ils aillent se pendre ou divorcer tout de suite, ça me fera des vacances!
Et là je déjeune tentant d'oublier le battement dans ma tête, bruit de perceuse, ils se sont donnés le mot!...En plus j'ai froid et il pleut...bon je monte le chauffage...là je m'assois tranquille, en mettant une musique calme et en essayant de me détendre un peu , avec ma minette sur les genoux, tout en passant une huile à base de camphre et de mentol sur les tempes. Je respire..., puis j'entends un type qui sonne à d'autres apparts à côté, je sens qu'il va venir sonner chez moi, je le sens pas...Et voilà ça sonne, putain...bon j'y vais, j'y vais pas, je suis même pas présentable...j'y vais pas, ça va me gonfler je le sens. Toujours mal au crane, je me lève, je vais vers la porte et là j'entends le représentant qui parle à mes voisins pour essayer de leur vendre je ne sais quoi concernant l'énergie et première phrase qu'il sort c'est "Vous voulez une bonne nouvelle pour commencer la journée?"...Et là mon voisin , père de famille d'une bonne quarantaine d'année, le congédie poliement lui disant qu'ils sont en train de manger. Ben oui ils choisissent toujours les heures où ils ont le plus de chance de tomber sur les gens... Et là je me dis, que vu mon humeur j'ai bien fait de pas d'ouvrir, parce que la phrase "vous voulez une bonne nouvelle pour commencer la journée?" ça m'aurait agacer tout de suite et je lui aurais répondu que la bonne nouvelle serait qu'il vienne pas me déranger alors que je suis pas en état pour me vendre ces trucs qui ne m'interessent pas, merci, aurevoir et je ferme la porte...! Je sais que je l'aurais fais parce que la plupart du temps je me contiens mais ça je ne supporte pas déjà en temps normal mais là c'est pas le jour et à la limite je me serai bien défouler sur lui, il a qu'à pas faire un boulot à la con où ils vient emmerder les gens qu'ils lui rien demander...
Même plus tranquille chez soi...Et les ours ça aime pas qu'on vienne les déranger dans la tannière ^^
Bon je me mets sur mon pc, et la je tape un texte et ma minette saute sur le clavier et m'efface tout, je l'adore...hum...mais bon elle je lui ferai pas de mal, de toute façon elle a tous les droits ;)

Puis alors que mon quartier est quand même assez calme, renouveau klaxon , puis des jeunes cons qui font le tour en mobilette....rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Klaxon klaxooooooooooooon!!!!!!!!!!!!!

Du coup en plus je suis à fleur de peau et j'interprète mal certains messages...
Et je me supporte pas moi-même et tous ces blocages à la con...
Je sens que je vais retourner me coucher, même pas faim...

Oui je me lamente mais de temps en temps ça fait relacher la pression...

Klaaaaaaaaaaaxxxxxxxxxoooooooooooooooooon
j'en ai marre!

Bon il n'est que 14h....la journée est loin d'être finie...

Personnages South Park

2 petites images tirées du site de création de perso south park
Ca passe le temps ^^




ADVI

Allez petit coup de pub pour cette association informelle ;)
ADVI: Association pour la défense des valeurs individuelles.


Plus d'info: http://avenmazia.blogspot.com/2009/03/la-galere-du-monde.html

^-^

Zero: enquête sur le 11 septembre

Cela fait déjà quelques années, que j'ai eu l'occasion, de me pencher sur le 11 septembre et au delà de la vérité officielle.

Je ne développerai pas ici mon avis sur la question, vu l'heure j'en ai pas le courage et ça serait trop long et fastidieux, alors que beaucoup de vidéos et d'articles circulent sur internet et le site Reopen911 est, à mon sens, un des plus averti et sérieux sur le sujet.

Extraitsur Reopen911:"... pour qu'une histoire officielle falsifiée ne soit pas inscrite à tout jamais dans les consciences et ne serve d'alibi à des guerres illégales (invasion de l'Afghanistan et de l'Irak), à des exactions barbares (Guantanamo, Abu Ghraib, prisons secrètes) et à des atteintes répétées aux libertés individuelles (Patriot act, loi Perben...)."

L'histoire se répète inlassablement...


En France, comme pour beaucoup d'autres sujets, il ne faut pas donner son avis, surtout s'il ne colle pas à la version officielle sinon on risque de se voir dénié, dévalorisé voire diabolisé.

Mais pourquoi je parle de ça maintenant, parce que ce soir, mon frère (c'est certainement en grande partie grâce à lui que j'ai développé un sens critique sur le conditionnement et les manipulations notamment médiatiques) m'a amené voir le film Zéro: enquête sur le 11 septembre, qui nous a conforté dans notre vision et m'a apporté de nouveaux éléments. C'en est suivi un débat-conférence très intéressant avec le réalisateur italien du film: Franco Fracassi.

Un DVD du film est aussi en vente, j'aurais aimé l'acheter mais j'avais pas l'argent sur moi, j'essayerai de voir si on peut se le procurer sur Internet.

Ce film fait une tournée en France, plus d'info sur le lien:
http://reopen911.info/Zero/

Pour finir , j'ai beaucoup aimé la manière dont s'est fini le débat. Une personne demandant comment cela se faisait qu'en Italie, alors que Berlusconi en est à la tête et controle beaucoup de médias on pouvait en parler plus librement qu'en France.

La réponse du réalisateur a été grosso modo qu'il avait était justement étonné, parce que de l'extérieur la France apparait comme le pays des libertés, mais finalement tout comme ce que l'on croit être vrai sur le 11 septembre,.... et entre ce que l'on veut nous faire croire et la réalité... il faut aller au-delà pour se rendre compte de ce qu'il en est peut-être vraiment...

mercredi 25 mars 2009

Toulouse , ville vivante?

Bon je risque de me fâcher avec certaines personnes qui adorent cette ville de Toulouse, mais tant pis c'est mon ressenti et Seb c'est cet article là que tu ne dois pas lire pour ton bien, en même temps tu connais mon point de vue et t'as toujours pas réussi à me convertir au tien^^

Toulouse par certains aspects est certes une belle ville avec de belles maisons aux briques rouges, de jolis lieux de balades comme le parc japonisant, et des monuments historiques et quelques boutiques intéressantes , et j'ai toujours aimé voyager et découvrir de nouveaux lieux, je suis curieuse de nature, et j'en avais besoin, mais moi les bains de foules, les lieux de surconsommation et la superficialité c'est pas mon truc, si c'est ça qui signifie être vivant, oui en fait je dois être morte (tiens je viens de réaliser où était peut-être mon problème :p).
Pour moi, il y a déjà beaucoup trop de monde, et la foule ça n'a jamais été ma tasse de thé, mais surtout voir des hommes ou des femmes qui paradent en permanence, arborant les dernieres tenues à la mode, même si elles sont du pire des goûts, voire vulgaires. Respirer et inhaler les vapeurs du CO2 à la terrasse des cafés et passer devant des dizaines de magasins vendant tous les mêmes choses les plus inutiles possibles...non merci.
Oui je sais, c'est dans toutes les villes la même chose, mais là c'est multiplié et volontairement entrenu comme le seul mode de vie valable, ça arrive même à me faire apprécier Saint Etienne, qui est plus à taille humaine, même si bon , bref sans commentaire :p.
Être vivant, c'est profiter de la vie, c'est faire la fête et faire la fête ça veut dire s'éclater (dans tous les sens du terme faut croire), sortir en boite, s'acheter toutes les fringues et objets du dernier cri et passer son temps dans les bars...enfin moi c'est l'impression que j'ai eu, quand j'ai vu tous ces jeunes et moins jeunes, trainer au bord de la Garonne, dans un lieu certes agréable, mais où ils trainent juste pour se bourrer la gueule et faire partager leur "musique" à tout le monde...J'aurais pu faire une photo des poubelles qui débordaient dans tous les sens de bouteilles de bières, déchets (les bouteilles, quoique certains...) accumulés d'une seule journée...
J'ai vraiment le sentiment qu'il y a un problème de repères et de valeurs dans tout ça, des lieux où l'on se fuit soi et les autres en croyant se retrouver, mais bien sur je vais passer pour la rabat joie de service. Ceci dit c'est très instructif sociologiquement parlant, voire amusant parfois, quand on aime observer et ça alimente ma vision des choses donc ce n'est pas que négatif dans l'absolu, mais en ce qui concerne l'amusement, je préfère encore jouer à cache cache avec mon chat (même pas honte :p).
D'ailleurs, Sébastien, même si t'as pas lu, tu as de la chance de ne pas habiter sur Toulouse même, et avec des chats qui se baladent autour de chez toi, sinon j'aurais été encore plus raleuse ^^ Bon j'exagère je sais, en plus j'étais pas si raleuse que ça, juste mon esprit critique qui a du mal à se taire parfois, n'est-ce pas? ;) Et il y a quand même des choses que j'ai apprécié même sur Toulouse, le climat aussi, et puis j'avais besoin de me changer les idées donc ça m'a aussi apporté (peut-être plus les balades dans la nature autour quand même ;) d"ailleurs à nouveau merci au passage) mais bon autant pour s'y balader de temps en temps pourquoi pas si on prend les bons côtés mais dans l'ensemble c'est pas là que j'irai vivre sauf si j'ai pas le choix.
Certes Saint Etienne n'est pas une ville très animée, ça manque aussi de parcs, et il n'y a aucune volonté de mettre en valeur le patrimoine, (je travaille pas pour l'office de Tourisme et ça se voit), et je préfèrai habiter ailleurs,même si j'ai connu pire, et avec plus de nature autour, si j'en avais les moyens, mais je m'y sens quand même moins oppressée que dans ces grandes villes qui selon moi deviennent de moins en moins humaines.

En tout cas entre Toulouse et Paris, mon coeur balance....

Photos séjour Toulouse et sa région



Voilà le lien vers les photos de mon séjour à Toulouse et sa région pour ceux que ça intéresse.
Merci pour les photos de la personne présente samedi et dont je connais pas le nom. Et pour devancer certains, non sur une je ne bois pas du vin de messe ;) (D'ailleurs c'est déstabilisant de sentir un appareil braqué sur soi en certaines circonstances...)
Et pour Seb, vu que tu voulais certaines photos où j'étais, t'as qu'à passer sur mon blog, (si tu lis c'est que c'est le cas sinon tant pis pour toi :p) j'ai mis celles où tu apparais c'est le prix à payer pour les avoir, non mais!

Gros bisous à Eric et Sylvia, ça m'a fait très plaisir de vous revoir depuis presque 2 ans, et j'aurais aimé avoir plus de temps pour discuter avec vous. Sans doute une prochaine fois :)

Et puis caresses aux messagers des dieux, c'est à dire les chats ^-^

Photos Toulouse

L'avenir des enfants


Suite à cette autre carte , je me baladais sur le net, en cherchant des thèmes en rapport avec les paroles d'enfants. C'est un peu un sujet de prédilection chez moi pour de multiples raisons, et je suis retombée sur cette vidéo que je connaissais déjà.

Elle date de 1992, depuis qu'est-ce qui a changé? rien, sinon pire...mais les prises de positions et de consciences sont essentielles. Il existe heureusement des personnes capables de faire avancer les choses et de s'engager et c'est sur ces personnes là qu'il faut prendre exemple.Même si on ne possède pas les mêmes talent d'élocution, chacun a son niveau ,avec ses capacités peut au moins tenter de prendre et de faire prendre conscience...
Elle, Severine Suzuki, depuis, a grandi et s'est investie dans des causes comme travailler avec différents peuples indigènes de la planète et lutter contre la déforestation
Elle a été nommée Killthgula Gaayaa, c'est à dire "Bonne oratrice" par la nation des Haidais, peuple indigène de l'Alaska du Sud.


lundi 23 mars 2009

Le langage secret des regards

Juste parce que je voulais justement revenir en me préoccupant moins de tout ce qui nous parasite, et parce que je me sens justement plus légère, voilà une jolie photo d'une carte que j'ai achetée lors de mon séjour.
Parce que je connais aussi l'importance de s'exprimer par un regard, un sourire , un geste parfois beaucoup plus révélateur que tous les discours de la terre, je voulais vous la faire partager.


Le retour

Hé voilà je suis de retour de mon séjour de Toulouse, après de multiples péripéties avec la sncf, mais je commence à avoir l'habitude vu que c'est plutôt exceptionnel depuis le temps et le nombre de fois où je prend le train qu'il ne se passe rien.

J'aurais voulu commencer par un article racontant l'évasion, et le périple vers d'autres d'horizons et d'autres impressions, ça sera pour plus tard car c'était sans compter le courrier de "pôle emploi" (défunte anpe, snif versons une larme) dans ma boite aux lettres en arrivant, m'envoyant si gentiment une offre d'emploi. Qu'est-ce qu'ils sont serviables quand même...
Oui cette offre où je n'ai aucun des diplômes requis, ni l'expérience dans le domaine recherché , et encore moins l'envie mais ça on s'en fout, est susceptible de me convenir...hum ils doivent avoir raison, c'est pour ça que je vais y répondre, non pas parce que je risque, je cite " au cas où vous ne donneriez pas suite à ce courrier, vous vous exposerez à être radié(e) de la liste des demandeurs d'emploi". Non non tssss quelle idée...C'est surtout parce que je pense qu'ils me connaissent bien et qu'ils sont très compétents, je ne peux que leur faire confiance bien sur... La menace n'a pas d'effet sur moi, je ne risque pas de me retrouver sans rien à la fin du mois si je ne réponds pas, et encore moins de faire dimuner les chiffres du chômage, quoique je compte pas dans les chiffres annoncés officiels, vu que je suis classée dans la catégorie 2 (sur 8) et qu'on annonce que les chiffres de la 1ere à la sacro sainte télé qui dit que la vérité...c'est bien connu.

Donc comme je suis sage , disciplinée et que je me fie à la perspicacité de cette magnifique institution humanitaire, je vais y répondre et envoyer mon cv en n'y cachant pas que je réponds suite à une demande de l'anpe (oups pôle emploi, j'ai du mal à m'y faire )et je ne fais aucune simagrée concernant ma motivation...plutôt le contraire...

Ceci dit une fois j'ai déjà répondu faisant comprendre que j'étais pas intéressée et l'employeur m'a quand même contactée, moi j'y comprends plus rien, faudrait-il montrer sa non motivation pour se faire remarquer...? argh...rebienvenu dans le monde de kafka....

Voilà un passage de la lettre, en dehors de pseudos-politesses hypocrites de convenance:

"Bien que je ne possède pas les diplômes pré requis pour votre poste, n'ayant en effet aucun diplôme dans la gestion des entreprises , ni aucune expérience dans ce domaine, je vous envoie quand même mon curriculum vitae joint à ma lettre de motivation puisque d'après le service public d'aide de recherche à l'emploi, cette proposition serait susceptible de me convenir.
Me fiant dès à présent à leur jugement, et afin que vous puissiez vous faire une idée dans l'éventualité où vous seriez tout de même intéressé, je me plie donc à leur volonté"




Et encore c'est soft, le pire c'est qu'on va peut-être me contacter...vaut mieux en rire... parce que je n'écris pas que je le fais sous la menace de me faire radier, ça me tente mais j'ai pas envie de tenter le diable non plus.
Sachant que lorsque j'avais fais des pieds et des mains y'a plus d'un an pour toucher mes allocations puisque c'était tout un bordel et que pendant 2 mois ils se renvoyaient la balle avec mon employeur et que je ne touchais rien, j'ai eu gain de cause après avoir écris en recommandé au directeur de l'assedic le menaçant à mon tour d'utiliser les moyens judiciaires en ma possession si on ne me donnait pas ce à quoi j'avais droit (ça m'aurait fais chier, et stressée mais je l'aurais fais si nécessaire), 2 mois après j'avais bizarrement un controle de mes recherches d'emplois,. J'ai jamais trop su si c'était un hasard mais j'ai trouvé ça suspect..bon de toute façon je m'y attends toujours plus ou moins avec eux donc je fais gaffe, vaut mieux être un minimun prudent...

jeudi 19 mars 2009

Avez-vous déjà vu...?

Allez pour finir puisque je ne posterai plus avant plusieurs jours, des petites videos ^^







Rêves et chamanisme

Le chamanisme est une pratique ancestrale spirituelle, loin d'être une religion, centrée sur la relation entre les êtres humains et les esprits de la nature. La fonction du chaman est tout autant sociale, thérapeutique, et spirituelle.

On retrouve des pratiques chamaniques un peu partout sur la planète, dans différentes tribus et sous différentes formes. Celles-ci se caractérisent essentiellement et en résumant sommairement par le fait de communiquer avec les esprits (rien à voir avec le spiritisme...) et de lire dans la psyché humaine. Pour cela le chaman, ou l'adepte de chamanisme va se mettre en transe pour atteindre un état modifié de conscience en utilisant différentes méthodes telles que les voyages au son du tambour, l'absorption de certaines plantes (ce que je ne cautionne nullement parce qu'il faut en maitriser l'utilisation car autrement il y a un danger certain, voire au mieux simplement avoir des hallucinations ce qui n'a rien à voir avec le but recherché), différents rituels et les rêves.

Je ne tiens pas dans cet article à décrire précisément ce qu'est un chaman ou le chamanisme. il existe de nombreux livres et sites à ce sujet, même s'il faut savoir faire le tri. Je ne saurai recommander de se méfier de certains mouvements new-age, pas forcément dangereux, mais qui ont tendance parfois à dénaturer une pratique pour y rechercher des sensations et atteindre la Lumière. Moi les êtres lumineux ça m'aveugle...

Non je voulais juste insister ici sur l'importance des rêves dans le chamanisme. Il m'est arrivé, bien avant de m'intéresser au chamanisme et d'en aborder bien timidement la pratique, de faire des rêves particuliers qui sans rentrer dans les détails vu leur caractère personnel, m'ont convaincue qu'ils n'étaient pas qu'une simple soupape de la journée, ou d'autres angoisses cumulées , même si c'est une part non négligeable et tout aussi importante à prendre en compte, mais qu'ils pouvaient aussi avoir une portée d'un tout autre ordre.
Il existe différents types de rêves qui ne laissent pas tous la même impression au réveil. Il appartient à chacun de tenter de les comprendre et de les interpréter, même si des clés peuvent être données par qui sait faire.
Freud et son analyse n'ont fait que reprendre ce qui existe depuis la nuit des temps, sauf qu'influencé par une époque cartésienne et une vision scientifique peut-être parfois trop restrictive, il a bien souvent trop cadré et bridé les interprétations et ne s'est axé que sur la mise en valeur de la névrose et des pulsions sexuelles refoulées, selon lui. Il oubliait aussi la part créative du rêve sur laquelle de nombreux artistes basent leurs oeuvres. Jung est peut-être allé plus loin, mais je ne maitrise pas assez le sujet pour l'instant.
Sans compter qu'ils ne prennent pas en compte les rêves lucides, rêve où l'on a conscience de rêver. Les rêves éveillés quant à eux sont"repris" par l'hypnose, mais là aussi il s'agissait d'une pratique existant depuis la nuit des temps. Peut-on aller jusqu'à dire que les psychanalystes, psychologues, hypnotiseurs, ne sont que des chamans des temps modernes il n'y a qu'un pas. Sauf qu'à mon sens, le chaman n'a pas de notions de normes et de cases à remplir.

Enfin pour me recentrer et terminer sur le sujet, il existe une dimension spirituelle pour les rêves. Dans des rêves plus profond, notre esprit évolue dans d'autres "sphères" (même si c'est difficilement explicable par des mots, d'ailleurs en chamanisme les théories n'ont que très peu leur place, la pratique comptant avant tout) dans celles-ci les rêves télépathiques, prémonitoires, voire initiatiques sont alors possibles. Certaines personnes, par une initiation et une pratique assidue, sont capables d'"invoquer" ces rêves. Sans compter que les rêves peuvent avoir une fonction thérapeutique très importante pour qui sait y être à l'écoute.

Je tiens à préciser qu'ici je ne fais que donner mon avis né de mon expérience, de partage avec d'autres personnes, d'études et d'observations. Libre à chacun d'y croire ou non.

La réalité de chacun lui appartient, tout comme ses rêves...

Pour illustrer :
"Voici un exemple de rêve chamanique raconté par Jeremy Taylor (cf. Where people fly and water runs uphill, Warner Books). Il fit ce rêve alors qu'il travaillait comme thérapeute auprès de jeunes autistes et schizophrènes :

"Je me retrouve flottant dans un espace flou et gris. Eric, un des jeunes les plus perturbés et les plus violents, apparaît devant moi, riant en roulant les yeux comme quelqu'un de fou. Je le regarde pendant un long moment, puis je commence à voir son aura. Il est d'une drôle de couleur rose et il s'étend autour de lui jusqu'à une distance d'environ 20 pouces. L'aura ondule lentement et change de forme, comme un nuage de gaz. Je remarque qu'il y a d'étranges piquants noirs tout autour de lui. Ils ont à peu près un pied de long et un demi pouce d'épaisseur à leur base, là où ils sont attachés à son corps. Je me sens terriblement fatigué, j'ai envie de dormir. Comme je combat ma fatigue, je me dis qu'il serait absurde de dormir puisque je dors déjà. Je réalise alors que je suis en train de rêver.
Maintenant je regarde Eric plus attentivement. S'agit-il d'une projection de moi-même, d'un aspect de moi ? C'est ce que je pense, mais j'ai pourtant le sentiment qu'il y a plus que cela. Mon épuisement augmente, et mon esprit est confus et lent. Pourquoi mon rêve m'offre-t-il cette image d'Éric couvert de piquants ? Quel est le sens thérapeutique de ce rêve ?
Je réalise que peu importe le sens du rêve, ces piquants ne devraient pas être là. Alors je me dis que quoiqu'ils représentent, je devrais les enlever. Je me déplace vers Eric et je lui dis télépathiquement que je vais "déraciner" les piquants de son aura. Je commence donc à arracher, déraciner les piquants avec mes mains, et déraciner est le terme exact car si je ne fais que les casser j'ai le sentiment qu'ils repousseront . Il faut donc les déraciner pour s'en débarasser.
Je viens à bout d'enlever tous les piquants, et je ressens un immense soulagement. Alors je m'éloigne d'Éric et je quitte le rêve."


Le lendemain matin, alors qu'il n'avait raconté ce rêve à personne, J.T croise Eric qui bondit vers lui, très fâché, et lui crie : "Tu m'as volé quelque chose la nuit dernière !" J.T lui répond que la nuit dernière il dormait dans son lit, mais l'autre insiste : "Tu as enlevé quelque chose de moi ! Rends-le moi !"
J.T lui demanda de quoi il s'agissait. Eric ne pouvait répondre. Alors J.T lui demanda comment il se sentait. Surpris, Eric répondit qu'il se sentait bien. Alors J.T lui dit : "Voilà qui est plutôt inhabituel, n'est-ce pas ? Peut-être que tu ne veux pas vraiment ravoir ce que tu as perdu la nuit dernière ?" Ils se regardèrent un long moment, puis Eric acquiesca."

Instinct félin

Allez encore un de Maliki pour le plaisir


Et pour la peine voilà une photo de ma Lolote qui dort mais essaye quand même de vous tendre la patte :)

mercredi 18 mars 2009

Now we are free

La voix de Lisa Gerrard qui raisonne.
Une musique qui fait monter les larmes.
Une histoire qui me fait vibrer.
Cette relation à la liberté, au sacré...
Au delà de la vie, au delà de la mort...


mardi 17 mars 2009

L'ourse




Mettez une ourse (c'est moi) dans sa grotte bien confortable, qui y a toutes ses habitudes et qui sort de temps en temps quand l'envie lui prend, sans de comptes à rendre à personne et qui s'y sent bien à l'abri des dangers.
Arrivent d'autres ours dans les environs, sa curiosité la travaille, elle est intriguée, a envie d'aller les voir, ils s'approchent mais elle se méfie beaucoup... Elle se pose beaucoup de questions... Que lui veulent-ils? Ne vont-ils pas trop lui chambouler sa vie? Représentent-ils un quelconque danger? Se risque-t-elle à aller vers eux? Elle sait sa solitude fiable elle...mais peut-être pourtant ce contact lui apporterait ce qu'elle a trop laissé de côté...

Hum...que faire...

La conclusion de l'histoire devrait être que le printemps arrivant, l'ourse devrait sortir un peu son nez de sa grotte, et tout en restant elle-même , réapprendre à créer des liens...

Non?

Bon question subsidiaire...quelqu'un peut-il dire à mon cerveau de se taire? Ah oui moi, c'est vrai...:p

Sur ce bonne journée, l'ourse va prendre l'air :)))

Gran Torino

Pour ceux qui aiment les films de Clint Eastwood, je vous conseille vivement d'aller voir le dernier: Gran Torino.
C'est une histoire profonde sur la nature humaine, sur ses multiples facettes, le pire cotoyant le meilleur, l'ouverture sur les autres qui permet d'évoluer , de se découvrir et d'affronter ses douleurs et ses angoisses les plus profondes. C'est juste, dur, drôle, caustique, émouvant, tout en relief. C'est la rencontre entre des personnalités et des vécus différents mais qui au final se retrouvent et se complètent. Clint Eastwood y joue dans toute sa grandeur, un personnage raciste , aigri, cultivant une façade brute, bourrue, (se moquant sans doute de ses premiers rôles dans le cinema), mais se révélant au final sensible et humain et qu'on finit par aimer.



Synopsis:

Walt Kowalski est un ancien de la guerre de Corée, un homme inflexible, amer et pétri de préjugés surannés. Après des années de travail à la chaîne, il vit replié sur lui-même, occupant ses journées à bricoler, traînasser et siroter des bières. Avant de mourir, sa femme exprima le voeu qu'il aille à confesse, mais Walt n'a rien à avouer, ni personne à qui parler. Hormis sa chienne Daisy, il ne fait confiance qu'à son M-1, toujours propre, toujours prêt à l'usage...
Ses anciens voisins ont déménagé ou sont morts depuis longtemps. Son quartier est aujourd'hui peuplé d'immigrants asiatiques qu'il méprise, et Walt ressasse ses haines, innombrables - à l'encontre de ses voisins, des ados Hmong, latinos et afro-américains "qui croient faire la loi", de ses propres enfants, devenus pour lui des étrangers. Walt tue le temps comme il peut, en attendant le grand départ, jusqu'au jour où un ado Hmong du quartier tente de lui voler sa précieuse Ford Gran Torino... Walt tient comme à la prunelle de ses yeux à cette voiture fétiche, aussi belle que le jour où il la vit sortir de la chaîne.
Lorsque le jeune et timide Thao tente de la lui voler sous la pression d'un gang, Walt fait face à la bande, et devient malgré lui le héros du quartier. Sue, la soeur aînée de Thao, insiste pour que ce dernier se rachète en travaillant pour Walt. Surmontant ses réticences, ce dernier confie au garçon des "travaux d'intérêt général" au profit du voisinage. C'est le début d'une amitié inattendue, qui changera le cours de leur vie.
Grâce à Thao et sa gentille famille, Walt va découvrir le vrai visage de ses voisins et comprendre ce qui le lie à ces exilés, contraints de fuir la violence... comme lui, qui croyait fermer la porte sur ses souvenirs aussi aisément qu'il enfermait au garage sa précieuse Gran Torino...

lundi 16 mars 2009

Le sens du sacré

Voilà un lien vers un site et surtout une vidéo d'une conférence avec Pierre Rabhi.
Je suis entièrement d'accord ses mots...et d'ailleurs je le dis, il est vrai , on nous bassine avec la crise alors que c'est avant tout une crise humaine que nous vivons.

Merci à mon amie Hélégia pour ce lien.
Ce sont des mots que je ne dis pas souvent mais:
Merci à toi pour ton amitié, tes mots, ta gentillesse et ta beauté de coeur qui se font si rares.
Tu sais ouvrir ton coeur et tu donnes envie de le faire en retour.
Tu es loin physiquement mais tu es et resteras proche dans mes pensées.
Je t'embrasse.

Le sens du sacré

J'incite à lire aussi les textes qui suivent la vidéo.

Alternatives au 3949

En complément de l'article sur le 3949.
J'ai donc essayé ce matin, prenant sur moi, puisque j'avais une question concernant mes droits à leur poser. Et que j'allais pas attendre un rendez-vous dont je me passerais (d'ailleurs s'ils pouvaient m'oublier) .Bien évidemment, j'ai essayé une fois, patientée plus de 5 min avant de tomber sur quelqu'un me disant qu'elle ne pouvait me renseigner (hum...?), mais qu'elle allait transférer l'appel à mon agence et moi polie: "merci".j'ai du y croire 2 sec jusqu'à ce que j'entende la sonnerie occupée et puis plus rien...
Bon j'avais pas envie de retenter l'expérience en dessous et d'en vérifier la véracité que je crois sans peine. Je me suis donc rappelée que j'avais vu un article sur les numéros destinés aux employeurs pour joindre les agences mais qui justement pouvaient servir dans ce genre de situation.
J'ai donc retrouvé la liste, appellé mon agence, je suis tombée sur une gentille jeune femme, interloquée que j'ai eu leur numéro et me demandant où je l'avais eu. Quand je lui ai répondu que c'était par une association de défense des chomeurs , y'a eu un grand silence et je l'ai pas laissée reprendre son souffle parce que je voulais juste qu'elle réponde à ma question, après je la laisserai tranquille. Recherche des infos pendant plusieurs minutes mais j'ai eu ma réponse :)))

Donc tout ça pour dire et pour ceux qui seraient intéressés voilà le lien vers un article proposant des numéros directs des agences quand vraiment on arrive pas à avoir nos réponses autrement, ça peut toujours être utile (jusqu'à ce qu'ils trouvent le moyen de ne plus répondre ,apparemment c'est le cas dans certains endroits et c'est de plus en plus le bordel):

http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4390

dimanche 15 mars 2009

Article sur les nouveaux rouages de l'inscription au chomage.

Et voilà un article qui montre un des nombreux dysfontionnements (volontaire?) de l'anpe, ah pardon il faut dire Pôle Emploi maintenant (oui et son nouveau logo à 500 000 euros...).
Dire que je me disais qu'il faudrait peut-être que je les appelle parce que j'ai une question pour eux, mais je demande si je vais pas m'abstenir....A voir. De toute façon je ferai un article sur mes relations avec les différents protagonistes du marché (oui parce que cela en est ) du chômage un de ces 4.
En tout cas je vous laisse lire et apprécier l'ironie et le côté totalement ubuesque de la chose:

(extrait d 'actuchomage.org)


3949, j'ai testé pour vous!
Samedi, 14 Mars 2009

C’est l’histoire d’un mec. Il veut obtenir un rendez-vous avec un conseiller Pôle Emploi, le mec, pour boucler son dossier d’inscription. Il est barge, ce mec ! Y’en a qui prennent leurs désirs pour des réalités !

MARDI 10 MARS

Tout commence par cinq tentatives 3949 infructueuses dans la journée. Ça finit par gonfler… l'exaspération et la facture : 0,55 € (hors surcoût de mon opérateur). Et tout ça pour ne rien obtenir ! Je recommence demain…

MERCREDI 11 MARS

Premier appel : Attente de 2 minutes, puis un «conseiller» me répond mais ne m'entend pas… et me raccroche au nez.

Deuxième tentative : Je patiente. Verdict : «Tous nos conseillers sont en ligne. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement».

Troisième : À chaque fois, la même procédure. «Appuyez sur la touche étoile», me dit la voix – «Indiquez le numéro de votre département» - «Dites Infos» - Je dis «Infos» - «Saisissez votre numéro d’identifiant» - «Un conseiller va vous répondre»… Attente – «Veuillez patienter un conseiller va vous répondre» - J'attends (et m'occupe comme je peux sur les forums d'Actuchomage) - Je patiente… Plus de musique, plus rien à l'autre bout du fil… Je raccroche.

Quatrième tentative : «Cet appel passé depuis un poste fixe vous sera facturé 11 centimes d’euro. Attention : Un surcoût peut vous être facturé par votre opérateur mobile ou box» - «Veuillez patienter un conseiller va vous répondre». Je patiente… Musique… Musique… «Veuillez patienter un conseiller va vous répondre». Verdict : «Tous nos conseillers sont en ligne. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement». Poil aux dents !

Toujours aucune réponse à la question que je veux poser depuis deux jours. Elle est simple, nette et précise : Je viens de me réinscrire (via www.pole-emploi.fr) comme demandeur d'emploi. Je souhaite obtenir un rendez-vous (que je n'ai pas obtenu par mail) pour déposer ma demande d'indemnisation et passer un premier entretien.
8 appels : Aucune réponse.

JEUDI 12 MARS (jour de relâche)

VENDREDI 13 MARS

Aujourd'hui, c'est décidé, j'enfourche mon vélo pour me rendre à l'antenne Pôle Emploi dont je dépends pour prendre directement rendez-vous avec un conseiller, histoire de «contourner» le 3949. J'arrive sur les lieux. Accueil plutôt sympathique d'un jeune homme qui m'indique que je ne peux obtenir un rendez-vous… qu'à partir du 3949 !

Il y a vraiment quelque chose d'aberrant. T'es sur place, t'as un mec en face de toi, un humain, quoi, et tu ne peux pas prendre rendez-vous. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

De retour chez moi, je compose le 3949. Putain, j'y crois pas ! Je tombe direct sur quelqu'un ! Une femme me dit : «Veuillez patienter». Elle me reprend en ligne, me demande mon numéro d'identifiant et… et… me renvoie sur le message d'attente… qui finit par me dire : «Tous nos conseillers sont en ligne. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement».

Deuxième coup de fil : «Tous nos conseillers sont en ligne. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement».

Troisième : Je patiente en rédigeant le récit de mon aventure… Petite musique crispante… «Veuillez patienter un conseiller va vous répondre»… Petite musique crispante… «Tous nos conseillers sont en ligne. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement».

Quatrième tentative : «Tous nos conseillers sont en ligne. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement».

Je vais chercher une baguette de pain.

Cinquième ou sixième tentative, je ne sais plus, en toute fin de matinée. Je n'ai pas résisté. J'suis accro au 3949. Mon opérateur de téléphonie mobile aussi !

Tentative concluante ! Oui, vous m'avez bien lu : CONCLUANTE ! C’est énorme !

J'ai réussi à pécho une conseillère… pas très aimable je dois dire, alors que moi j'étais tellement heureux, tellement soulagé… que j'allais pas lui faire de reproche : «C'est seulement maintenant que tu décroches, Banane !»

Non, j'étais tout miel : «Bonjour Pôle Emploi», que je lui ai dit à la conseillère pas aimable. «J'aurais besoin d'un rendez-vous avec un agent pour étudier mes droits à l'assurance-chômage et fixer les objectifs de mon projet personnalisé d'accès à l'emploi». Genre le mec qui se la pète un max. Le chômeur moderne, quoi !

V'là qu'elle me répond : «Faut attendre la convocation qui va arriver par courrier».

«Ben, justement, j'ai reçu un semblant de convocation qui m'invite à me présenter à Pôle Emploi, sans me fixer ni jour ni horaire», que je lui dis.

Le «semblant» lui a visiblement déplu. Elle se fait plus sèche : «Ben, présentez-vous avec votre courrier. Au revoir !»

Ni une ni deux j'enfourche mon vélo, direction l'antenne Pôle Emploi… muni de mon courrier. Faut faire vite, ça ferme à midi le vendredi… Je retombe sur le jeune homme sympa.

«Bonjour, je souhaiterais obtenir un rendez-vous avec un conseiller pour boucler mon dossier». Et je lui soumets mon courrier. Dubitatif, il me répond : «Je vous l'ai déjà dit ce matin, monsieur. Pour ça, faut passer par le 3949».

Évidemment, tout est vrai. Ça ne serait pas drôle, sinon !

Mais, sans déconner, qu'est-ce qu'il faut faire ? Car, en attendant, mes droits aux allocs ne sont pas étudiés, donc pas de ressources. Et le courrier de «convocation» merdique que j'ai reçu stipule : «Cet entretien est indispensable dans le cadre de votre projet personnalisé d'accès à l'emploi (PPAE). En cas d'absence à cet entretien (qui n'est pas fixé), je serai contraint, conformément aux articles machin bidule, de procéder à votre radiation de la liste des demandeurs d'emploi».

À peine inscrit et déjà (presque) radié. En voilà un au moins (moi) qui ne viendra pas plomber les chiffres du chômage !

Un trait d'humour, ça ne fait pas de mal. Et puis, ça ne coûte rien (contrairement au 3949). Reste que la situation est kafkaïenne !

Un chômeur très ordinaire

PS : Un petit test conso qu’on aurait pu (du) intituler : «3949 : J’ai PESTÉ pour vous !»

samedi 14 mars 2009

Petites photos nature

Pendant que d'autres passaient certainement leur temps dans les magasins un samedi, jour le plus calme et le plus serein de la semaine, c'est bien connu, une petite promenade pour profiter du soleil était plus qu'agréable.

Juste deux petites photos pour le plaisir, celle d'un rouge-gorge que j'ai réussi à prendre et dont je suis bien contente du rendu.
Et puis l'autre avec une belle anesse, toute douce (à vous de voir sur la photo laquelle des deux c'est , m'en fout pour moi âne c'est pas une insulte :p)
J'adore les ânes parce que justement ils sont têtus et font ce qu'ils ont envie de faire ^^



Seule face à soi-même et n'être qu'un avec la Terre

Il existe des moments uniques où l'on se sent en parfait accord avec soi-même, et en harmonie avec la nature.
Hier après mon dernier jour de travail, j'ai eu l'occasion d'aller dans mon lieu préféré, là où je peux me ressourcer, là où je me sens bien où rien n'est de trop.
Ce lieu qui surplombe les Gorges de la Loire est magique, là où je me retrouve face à moi-même et à l'univers.
Allongée sur les pierres de cette falaise, loin de toute l'agitation humaine, et où la vie suit son cours, je me repose, je fixe le vol du rapace, j'écoute le chant d'un oiseau qui passe, je sens la chaleur apaisante du soleil sur ma peau, je contemple le ciel bleu et les filaments cotonneux des nuages et rien ne peut m'atteindre.
On prend alors conscience que nous ne sommes rien, que tous nos tracas, nos élucubrations ne sont que des gouttes d'eau qui se perdront dans le fleuve qui lui continuera de couler à des dizaines de mètres au dessous de moi. On s'en prend même à se demander à quoi bon tout ça, à quoi riment nos vies, puis on fait taire notre mental et on se laisse attirer par la terre, par ces rochers confortables et surs qui nous rassurent. C'est reprendre racine, c'est s'ancrer à nouveau dans l'essentiel, être seule face à soi-même et ne faire qu'un avec la Terre.

vendredi 13 mars 2009

Dernier jour

Allez dernier jour dans cet enfer...je sens que je vais avoir droit à toute la panoplie des simagrées...mais je resterai calme en voyant les heures et les minutes qui me rapprocheront de la libération suprême (bon j'exagère un peu, mais juste un peu ^^)

Bon ben faut que j'y aille d'ailleurs.
Allez zouuu...

mercredi 11 mars 2009

Discussions futiles ou quand on se trouve pathétique

Hé oui il existe des moments où l'espace d'un instant parfois éternellement long j'ai l'impression de venir d'une autre planète.
Ces discussions où pendant des minutes qui n'en finissent pas, ces espèces de choses nommées collègues et encombrant le bureau dans lequel je suis, s'éternisent à parler de parfum et à avoir de longues discussions dessus pour savoir quelle marque et quelle fragrance (ah non elle n'ont pas utilisé ce terme ça serait trop compliqué) était la meilleur et qui portait quoi...( à 60 euros le flacon s'il vous plait).
Et quand tout un coup , moi ne me sentant toujours pas concernée comme d'habitude, étant là sans être là, j'entends une voix, voyant bien que je ne disais rien depuis de longues minutes, qui me demande:" et toi tu en penses quoi? tu es parfum ou pas?"
(hum qui me réveille? Et là intérieurement je me dis mais qu'est-ce que j'en ai à foutre de vos parfums à la con qui me donnent mal au crane, vous pouvez bien en faire ce que vous en voulez, vous intoxiquez avec , ça me ferait des vacances et continuez de vous enfoncez dans votre société de consommation de merde.) Non au lieu de ça je me suis contentée d'une réponse des plus pathétiques que je ne dirai pas histoire de préserver mon égo.

Et là je me dis: mais quelle conne je suis...pourquoi se chercher une contenance...

Ca y est elles commencent à me contaminer!!!! Au secours où est la porte de sortie?
Laissez moi partir de cet enfer où je vais devenir dingue.



Bon en même temps pour me chercher une excuse j'ai toujours cette crève et je préfère éviter que leurs satanés rire viennent percuter ce qui me reste de cerveau.

Putain plus que deux jours!

Allez je retourne manger mes profiteroles au chocolat ça c'est une valeur sure! :p

Maliki


Allez un petit strip d'une dessinatrice que j'adore et que j'ai découvert grâce au cadeau de mon frère pour Noel.
Vous pouvez visiter son site ici Maliki
Souvent je m'y reconnais :)


mardi 10 mars 2009

La poupée


Elle n'est qu'une poupée
Une poupée déséquilibrée
Une poupée effrayée
Désenchantée

Des années ont passé
Son coeur s'est enfermé
Parasité par ses pensées
Les sens se sont fanés
Dans un champ délabré

Mais elle n'est qu'une poupée
Une poupée insensée
Une poupée apeurée
Désincarnée

Emprisonnée dans une cage dorée
L'amour aux barreaux s'est arrêté
Trop peur de se faire blesser
Et de se retrouver noyée
Sous des flots angoissés

Rien qu'une petite poupée
Une poupée désemparée
Une poupée usée
Désarticulée

Mais méfiez-vous de l'arbre qui cache la forêt
Une poupée n'est peut-être pas une fée
Ou alors l'a-t-elle oublié?
Quand d'un vol brisé
Elle s'est retrouvé le cœur éparpillé

Tout juste une poupée
Une poupée éthérée
Une poupée lassée
Désabusée

Derrière sa vitrine de jouets
Elle observe les passants s'arrêter
Regardant la vie de ses yeux oubliée
De son coeur qui n'est qu'un regret
De son âme qui n'est qu'un reflet
Où le mot aimer s'est effacé

Une pâle petite poupée
Une poupée évaporée
Une poupée fatiguée
Désappointée

Trop peur de n'exister que pour être déguisée
De n'être convoitée que pour être possédée
De ne pouvoir réellement exister
Sans leur avoir montré qui elle est

Pas juste une petite poupée à habiller
Une poupée au sourire figé
Une poupée aux yeux inanimés
Démantibulée

Non, une poupée humanisée
Sachant rire, pleurer, aimer
Sans avoir peur de se blesser
Et rêvant d'être aimé
Pour ce qu'elle est et non ses effets

Mais la poupée a en a eu assez
De n'être là que pour jouer
Alors...la poupée a crié
La poupée s'est évadée
Dans ses rêves elle s'en est allée
A tout jamais, envolée...








lundi 9 mars 2009

Petit instant de défouloir

Hé allez il me reste que peu de temps à passer dans ce boulot, mais je crois que j'aurais largement eu ma dose...sans compter que je couve la crève pour finir en beauté.
Je trouve pas le sujet passionnant mais là j'ai juste besoin d'un exutoire 5 min après ça ira mieux, ça m'évitera de prendre la tête aux autres avec ça alors qu'il y a plus passionnant et lira qui voudra, mais au moins moi ça m'aura soulagé.

Donc 2 anedoctes parmi tant d'autres du boulot exposant la médisance permanente de ces connes avec qui je travaille...

Première: critique sur un des rares hommes du service et qui était en arrêt plus d'une semaine pour une sciatique.
Il est régulièrement en arrêt ; mais moi perso je m'en tape qu'il soit vraiment malade ou qu'il simule et franchement je lui ai déjà dis que je le comprenais vu l'état d'esprit ambiant et pourquoi se faire exploiter indéfiniment...
Bref, là il ne simulait nullement une sciatique dont il sortait à peine et j'avais bien vu le matin en le croisant que ses traits étaient tirés.
Et donc voilà que ça part dans mon bureau à parler de lui en lançant les sempiternelles remarques sur le fait que c'est un cas, qu'il n'a pas l'air bien dans sa peau, qu'il n'a pas d'amis, pas de femme, qu'il est souvent avec ses parents et j'en passe et des meilleurs, que c'est le stérotype du vieux garçon à plus de 40 ans. Je sais pas comment elles savent tout ça, m'enfin disons qu'elles font leurs commérages habituels vu que leurs vies se résument à vivre par procuration dans la critique de celles supposées des autres.
Je dis rien...même si je soupire...mais elles ne remarquent même pas comme d'habitude tellement centrées sur leurs commérages...
Jusqu'au moment où ma collègue adorée dit que c'est un boulet. Bon là j'ai beau me contenir ça me gonfle, venant d'elle en plus, elle ferait mieux de faire sa propre autocritique. Et je lui fais comprendre que j'aime pas ce genre de jugement à l'emporte pièce sur les gens et que c'est certainement loin d'en être un. Elle me répond toute fière d'elle comme à son habitude que ce n'est pas un jugement mais un constat..., sur ce je réplique que pour moi c'est bel et bien un jugement que je connais rien de sa vie pour le juger et qu'en tout cas c'est une manière de parler des gens dans leur dos qui me dépasse. Mais bon elle en fait ce qu'elle en veut c'est juste mon avis. Tout ça pour dire qu'en plus je met les formes...mais bon c'est pas vraiment dans ma nature de faire autrement (enfin jusqu'à un certain point).
Sur ce , elle rigole avec son rire agaçant, (bah oui je sais pas délirer moi...hum) et enième réaction débile, me dit qu'il est triste parce que c'est un coeur à prendre et me demande si je veux pas me dévouer. Sans commentaire...(on ne peut pas prendre la défense de quelqu'un , à fortiori d'un homme sans que des arrières pensées fassent surface dans leur cerveau primaire).Puis elle renchérit se croyant toujours aussi drole me disant que ça ne sera pas possible pour elle parce qu'elle aurait l'impression d'être avec son fils, et elle éclate de son rire de dindon (pauvre dindon). J'ai juste répondu laconiquement que l'amour n'avait pas d'âge...
Puis je me suis à nouveau isolée mentalement les laissant dans leur 36000enième délires et médisances débiles de la journée.

Comme c'est passionnant tout ça...

Puis 5 min après, toujours la même collègue adorée qui réagit sur le fait que beaucoup d'arrêt de travail sont pour des gens dépressifs...et là hop remarque que j'entends depuis des mois, que c'est facile de feinter, de s'appesantir sur ses soucis et qui n'en a pas, et rien de plus simple pour se faire mettre en arrêt un mois au moins...
Et là je rétorque que j'ai bien été suivie pour une dépression, que ça peut arriver à tout le monde , et qu'on ne sait jamais ce qui peut nous tomber sur le dos dans la vie...(mais je compte plus le nombre de fois où je lui ai dis ça alors à quoi bon? faudrait sans doute que je m'énerve un bon coup, mais je sais pas faire...pas dans ce contexte là...et encore je suis pas sure qu'elle y entende quoique ce soit)
J'aurais pu leur sortir tout un discours sur le fait que ce n'était surement pas des personnes comme elles, qui évitaient de s'apesantir sur les autres, sur le monde dans lequel elles vivent, qui se préservaient de tout empathie, psychologie et sensibilité en vivant une vie de mouton (et c'est insulte pour ces derniers) à gober tout ce qui se disait à la télé sans jamais se poser de questions sur le sens de tout ça, à qui ça risquait d'arriver. Non toute la journée , ça rale alors que ça dit aimer son boulot, ça rigole pour des conneries d'un niveau , même une autruche vole plus haut...(qu'est-ce que j'ai avec les métaphores avec les animaux aujourd'hui...?)
Tous les jours ce sont les mêmes sujets de discussion...c'est d'ailleurs hallucinant la faculté que peuvent avoir certaines personnes à parler pendant des dizaines de minutes d'un objet en plastique communément appelé tupperware, et de trouver ça passionnant au point d'en faire même des réunions où parait-il elles s'éclatent. Et tout un coup de me regarder et de me dire ça t'interesse pas toi? Heu...non...
Il y a même des réunions sous-vetements et des réunions sextoys et alors là il parait que vraiment c'est le summun du délire...


Ah mais qu'est-ce qu'ils sont chiants aussi ces assurés qui viennent à l'accueil ou au téléphone et qui ralent contre la bureaucratie, qu'ils nous fassent pas chier alors qu'ils sont en arrêt maladie et que nous on bosse....
Non là c'est pas moi qui parle , juste toujours la même...
Ah ouais c'est vrai j'avais oublié être malade c'est une chance...et quand c'est le cas on a alors tout son temps et son énergie pour se démener avec la machine bureaucratique.
Je ferai même pas de commentaires...

Si elles savaient tout le bien que je pense d'elles. Je suis sure que dans leur aveuglement et leur conditionnement elles pensent que je les apprécie, même si je ne feins aucune démonstration affective mais sous prétexte que je reste agréable, met de l'eau dans mon vin, et qu'il m'arrive d'être attentive à leurs discussions quand il y a un vague intérêt et histoire de m'insérer en apparence dans cette vaste mascarade sociale puisque je dois les supporter toute la journée dans un miniscule bureau où la proximité n'arrange rien. Non si j'avais dit à chaque fois le fond de ma pensée, j'aurais jamais tenu. Elles sont très douées pour dévaloriser ceux qui pensent et sont différents , et après ça s'étonne que le monde du travail soit rempli de gens qui se mettent en arrêt , alors que c'est souvent le seul moyen qu'ils ont trouvé pour ne plus avoir à subir ça entre autre. Je suis trop sensible pour arriver à m'affirmer en permanence et à endurer leur réaction mesquine et agressive. C'est toute la journée comme ça, toutes les 5 min...donc la plupart du temps je me tais, je fais semblant, j'évite le conflit ouvert pour qu'on me prenne la tête le moins possible à part quand je supporte plus...Et bientôt je vais pouvoir me réfugier dans ma grotte et ne cotoyer que les gens que j'ai envie de voir. Marre de cette hypocrisie et de cette médisance sociale , qui ne fait ressortir que le pire chez chacun, moi y compris.

En fait en guise de cerveau je pense qu'elles ont juste un jukebox à conneries. Tu mets une pièce, y'en a une qui sort et en plus y'a le choix. Et comble de bonheur ça tombe jamais en panne...

Tiens ça me fait penser à ça, sauf que là-bas il sonnerait en permanence...



samedi 7 mars 2009

La TERRE n'appartient pas à l'Homme, l'Homme appartient à la Terre.."

Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ? L'idée nous paraît étrange.

Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et le miroitement de l'eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter ?

Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple. Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d'insecte est sacré dans le souvenir et l'expérience de mon peuple.

La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l'homme rouge.

Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance lorsqu'ils vont se promener parmi les étoiles. Nos morts n'oublient jamais cette terre magnifique, car elle est la mère de l'homme rouge.

Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous.

Les fleurs parfumées sont nos soeurs ; le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs dans !es prés, la chaleur du poney, et l'homme -tous appartiennent à la même famille.

Aussi lorsque le Grand Chef à Washington envoie dire qu'il veut acheter notre terre,demande-t-il beaucoup de nous.

Le Grand Chef envoie dire qu'il nous réservera un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous. Il sera notre père et nous serons ses enfants.

Nous considérons donc, votre offre d'acheter notre terre. Mais ce ne sera pas facile. Car cette terre nous est sacrée.


Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n'est pas seulement de l'eau mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons de la terre, vous devez vous rappeler qu'elle est sacrée et que chaque reflet spectral dans l'eau claire des lacs parle d'événements et de souvenirs de la vie de mon peuple.

Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père.

Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif. Les rivières portent nos canoés, et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez désormais vous rappeler, et l'enseigner à vos enfants, que les rivières sont nos frères et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère.

Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas nos moeurs.

Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c'est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n'est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu'il l'a conquise, il va plus loin.

Il abandonne la tombe de ses aïeux et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l'oubli.

Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.

Je ne sais pas. Nos moeurs sont différentes des vôtres. La vue de vos villes fait mal aux yeux de l'homme rouge. Mais peut-être est-ce parce que l'homme rouge est un sauvage et ne comprend pas.

Il n'y a pas d'endroit paisible dans les villes de l'homme blanc. Pas d'endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps, ou le froissement des ailes d'un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas.

Le vacarme semble seulement insulter lesoreilles. Et quel intérêt y-a-t-il à vivre si l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit ?

Je suis un homme rouge et ne comprends pas. L'Indien préfère le son doux du vent s'élançantau-dessus de la face d'un étang, et l'odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi, ouparfumé par le pin pignon.

L'air est précieux à l'homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle - la bête, l'arbre, l'homme, ils partagent tous le même souffle.

L'homme blanc ne semble pas remarquer l'air qu'il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur.

Mais si nous vous vendons notre terre,vous devez vous rappeler que l'air nous est précieux, que l'air partage son esprit avec tout ce qu'il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir.

Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée,comme un endroit où même l'homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés.

Nous considérerons donc votre offre d'acheter notre terre.

Mais si nous décidons de l'accepter, j'y mettrai une condition :

l'homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères. Je suis un sauvage et je ne connais pas d'autre façon de vivre. J'ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie, abandonnés par l'homme blanc qui les avait abattus d'un train qui passait.

Je suis un sauvage et ne comprends pas comment le cheval de fer fumant peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour subsister.

Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ?

Si toutes les bêtes disparaissaient, l'homme mourrait d'une grande solitude de l'esprit.

Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l'homme. Toutes choses se tiennent.

Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu'ils foulent est fait des cendres de nos aïeux. Pour qu'ils respectent la terre, dites à vos enfants qu'elle est enrichie par les vies de notre race.

Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère.

Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.

Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.Nous savons au moins ceci : la terre n'appartient pas à l'homme ; l'homme appartient à la terre. Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une mê- me famille.

Toutes choses se tiennent.

Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Ce n'est pas l'homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil. Tout ce qu'il fait à la trame, il le fait à lui-même.

Même l'homme blanc, dont le Dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble, ne peut être dispensé de la destinée commune.

Après tout, nous sommes peut-être frères.

Nous verrons bien. Il y a une chose que nous savons, et que l'homme blanc découvrira peut-être un jour - c'est que notre Dieu est le même Dieu. Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder comme vous voulez posséder notre terre, mais vous ne pouvez pas.

Il est le Dieu de l'homme, et sa pitié est égale pour l'homme rouge et le blanc. Cette terre Lui est précieuse, et nuire à la terre, c'est accabler de mépris son créateur. Les blancs aussi disparaîtront ; peut-être plus tôt que les autres tribus.

Contaminez votre lit, et vous suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.

Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du Dieu qui vous a amenés jusqu'à cette terre et qui pour quelque dessein particulier vous a fait dominer cette terre et l'homme rouge. Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons paslorsque les bisons sont tous massacrés, les chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d'hommes et la vue des collines en pleines fleurs ternies par des fils qui parlent.

Où est le hallier ?

Disparu.

Où est l'aigle ?

Disparu.

" Réponse du Chef Seattle en 1854 au gouvernement américain qui lui proposait d'abandonner sa terre aux blancs et promettait une " réserve " pour le peuple indien. "